Spectacles saison 2006-2007

7 au 10 septembre 2006
je 19h /ve-sa 20h /di 17h30

Complet tous les soirs, plus de réservations possibles

Est-Ouest : 12 chants de la Terre
Une composition d’Antoine Auberson

Par la Cie Lu dans La

Oeuvre composée grâce au soutien de la Fondation BCV
En co-production avec Oriental-Vevey

 


Equipe de réalisation :

Antoine Auberson - Composition, direction, saxophone
Amine M’Raihi - Oud
Hamza M’Raihi - Kanoun
Jean Rochat - Percussions
Jean-Pierre Schaller - Basse
Franci Varis - Accordéon

Chant :
 Nicole Ayrton
 Valérie Bonnard
 Sabine Braun
 Claire Cuennet
 Anne Demottaz
 Maya Gallego
Arielle Pestalozzi
 Brigitte Ravenel

Bernard Amaudruz - Ingénieur du son
Anthony Gerber - Eclairages
Myriam Rey - Recherche de textes
Valérie Borloz - Administration

   
  Le spectacle :
   
 

En juin 2005, la Fondation BCV distinguait le compositeur et musicien Antoine Auberson. Le prix qui lui fut alors décerné devait être dévolu à l'écriture d'une partition originale. Il décide alors de composer une oeuvre dans laquelle se mêleraient les différentes influences qui ont marqué son parcours et qu'il intitulerait Est-Ouest : 12 Chants de la Terre.

Cette composition s’articulera autour de la relecture libre de matériaux musicaux traditionnels hébreux, arabes et occidentaux. Une nouvelle tentative de dialogue et de juxtaposition entre les trois monothéismes. Une occasion pour le compositeur d’aller à la rencontre de ces foyers culturels, sur les lieux mêmes de leurs origines, et d'en ramener, dans son carnet de voyage, de la substance vivante.

C'est pourquoi, dans ce travail, une très grande importance est donnée aux interprètes, originaires de Tunisie, de France et de Suisse. Leurs qualités de musiciens classiques et d’improvisateurs cosmopolites renforcent le propos initial. Cette formation sera composée de Amine M'raihi (oud), Hamza M'raihi (kanoun), Francis Varis (accordéon) Antoine Auberson (saxophone), Jean-Pierre Schaller (guitare-basse), Jean Rochat (percussions) et d'un chœur de huit chanteuses professionnelles.

Autour et en contrepoint de la composition instrumentale, cette création approfondira l’utilisation de la voix en utilisant ses richesses purement sonores, solistiques ou orchestrales. A cet effet, huit chanteuses lyriques interpréteront des textes courts, dans différentes langues, inspirés de la tradition poétique japonaise des haïkus. Elles se déplaceront dans l'espace pour générer un mouvement vivant et immerger le spectateur dans un tissu sonore de 360 degrés.

Si la partition chorale inclut des parties écrites et mises en texte, elle sera également constituée de modules rythmiques, harmoniques et bruitistes, organisés dans un jeu où l’interaction des séquences individuelles mettra en valeur l’identité de chaque interprète au sein du groupe.

   
 
«Quant je découvris dans les années 80 les voix bulgares ramenées par M. Cellier, l’émotion fut intense. Parce qu’il y a dans cette expression, la rencontre d’une tradition séculaire (un art brut vocal) et l’intervention du maintenant incarné par une composition savante. Et les grands, Chostakovitch, Stravinsky… (tiens! des Russes), et Bartok, s’inspirant largement des chants populaires nous racontent ceci: des racines et de l’aujourd’hui.

A la fin du 19ème siècle, les colons du nord arrivant au Brésil ramenèrent dans leurs bagages des valses, des mazurkas, des polkas. Au contact de ce pays, ces musiques se transformèrent en une danse frénétique, espiègle et virtuose: le choros. A l’est, comme à l’ouest, la Terre exhale le son des chants et des danses. Je rêve d’une bossa-nova qui flirte avec une doïna Roumaine, d’une saudade qui partagerait son blues avec l’extatique chant du tabla.

Ici 8 chanteuses lyriques, 12 langues, 2 instruments de la tradition arabe et 4 européens entre l’est et l’ouest = une rencontre. J’aime à penser aux recettes à venir car les mélanges d’épices engendrent l’inédit et la surprise, un peu, finalement, comme notre monde, cosmique et comique.»

Antoine Auberson
   
 

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 Betty ou l'obsession de la rigueur
Fable
   
  Quelques reflets des répétitions :
 




  (c) Martin Reeve